Nouveau Parti anticapitaliste

Nos vies valent plus que leurs profits

Adieu veau, vache, cochon, couvée… et panier anti-inflation

Annoncé en janvier à grand renfort de communication par le gouvernement et sa ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire, le panier anti-inflation ne verra pas le jour. Il devait être commun à toutes les grandes surfaces et permettre aux plus modestes de s’approvisionner à prix coûtant. Un moyen, parait-il, de limiter les effets de l’inflation qui, en février, a atteint 6,2 % sur un an et plus de 12 % sur certains produits de première nécessité. Mais cette initiative s’est heurtée à l’opposition des chaines de grandes surfaces et celle de la principale organisation des gros producteurs, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, qui considéraient qu’elle leur coûterait trop cher. Pour ne pas affronter les patrons, le gouvernement a donc relégué son panier anti-inflation aux oubliettes. À la place il demande aux grands distributeurs « de faire un effort » et « de prendre sur leurs marges ». Dans les semaines qui viennent, on va donc voir Carrefour, Intermarché, Super U, Leclerc et autre Lidl mettre en avant leurs habituelles campagnes promotionnelles présentées cette fois comme « des mesures anti-inflation »… et la hausse des prix continuera.