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Bordeaux : la galère des « auto-entrepreneurs »

Le quotidien Sud-Ouest a publié une mini-enquête sur les « auto-entrepreneurs » spécialisés dans la livraison des repas à Bordeaux et dans sa région. D’où il ressort que sur les 3 000 livreurs recensés, qui travaillent pour des plateformes comme Uber Eats ou Deliveroo, au moins 400 vivent dans des squats. 531 auto-entreprises se sont fait domicilier au centre communal d’action sociale et 249 autres à la société Saint-Vincent-de-Paul qui proposent un service postal aux SDF. Un certain nombre de dispositifs ont été mis en place pour leur apporter une aide sociale, médicale ou juridique, mais ils ne sont pas accessibles aux livreurs en situation irrégulière. Prix minimal de la course payé par les plateformes : entre 2,60 et 2,90 euros. Et ceux qui sont sans papier ristournent une partie de cette somme aux prête-noms qui leur sous-louent des comptes et leur permettent de travailler. Une situation scandaleuse qui n’est pas propre à Bordeaux et se retrouve un peu partout dans l’Hexagone. Régulariser tous les sans-papiers serait une mesure qui permettrait d’améliorer un peu leur situation.