C’est à Bélem, dans le Nord du Brésil, que se tient un sommet destiné à lutter contre la déforestation de l’Amazonie et qui réunit des représentants des huit pays membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), créée en 1995 pour protéger la forêt tropicale qui abrite environ 10 % de la biodiversité de la planète. Sont donc présents, à l’invitation du président Lula da Silva, ses homologues de la Bolivie, de la Colombie, du Guyana, du Pérou et du Venezuela, tandis que l’Équateur et le Suriname sont représentés par des ministres. On ne voit pas trop ce qui va sortir de ce sommet qui préfigure la COP30 qui aura lieu dans cette ville en 2025. La disparition progressive de la forêt amazonienne est bien réelle et ses causes sont connues : la déforestation massive pratiquée pour laisser place à l’élevage intensif du bétail et à des cultures industrielles souvent aux mains des trusts de l’agro-business qui expédient l’essentiel de leurs productions vers l’Europe. Et sans s’en prendre directement à ces trusts, la préservation de l’Amazonie est un vœu pieux.
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