Le 20 avril dernier, 136 personnes dont 50 femmes et 21 enfants ont été tuées dans le village de Karma. Des rescapés et des témoins ont affirmé que le massacre avait été commis « par des personnes arborant des tenues de nos forces armées nationales » venus en pickups militaires. Et, depuis lors, la colère gronde dans le pays. Pour y répondre le chef du gouvernement militaire, Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir après un coup d’État en septembre dernier, a expliqué à la télévision qu’il ne fallait pas « tirer des conclusions hâtives ». En suggérant qu’il s’agissait peut-être de faux militaires empruntant des véhicules tombés aux mains de « groupes terroristes » lors de combats précédents. Et en indiquant au procureur dans quelle direction il devait mener ses investigations. Les troufions assassins impliqués peuvent dormir tranquille.
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Les riches sont choyés, aux pauvres de payer
Un récent rapport sur la transition écologique préconisait de mettre en place un impôt spécial sur le patrimoine des plus aisés pour financer la lutte…