Le gouvernement du Québec a exigé des autorités fédérales la démission de la nouvelle représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie, Amira Elghawaby. En cause une « libre opinion » publiée en 2019 dans le quotidien anglophone Ottawa Citizen, dans laquelle elle déclarait : « Malheureusement, la majorité des Québécois semble portée non pas par la primauté du droit, mais par un sentiment anti-musulman. » Elle s’appuyait sur un sondage qui affirmait que 88 % des Québécois qui approuvaient une nouvelle loi sur la laïcité avaient une perception négative de l’islam. Le ministre québécois de la Laïcité, Jean-François Roberge, lui a demandé de désavouer ses propos ou de démissionner. Ce qu’elle a refusé de faire. Sur le fond, ce qui pose problème au réactionnaire gouvernement de la Belle Province (et également au Parti conservateur canadien) est le fait qu’Amira Elghawaby soit une femme, de plus musulmane qui, de surcroit, porte un foulard et dénonce un racisme bien présent à Montréal et ailleurs. Faute de regarder en face la maladie, mieux vaut tenter de casser le thermomètre. Vieille tactique…
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