Le bar fasciste « la Citadelle » avait prévu d’organiser le 24 février prochain une soirée à l’intitulé puant : « Qu’ils retournent en Afrique ». Martine Aubry, maire de Lille, et le préfet du Nord ont décidé de procéder à sa fermeture pour des raisons administratives.
Si l’extrême droite dispose temporairement d’un local en moins pour diffuser ses idées, tant mieux. Mais pour le NPA, la lutte contre l’extrême droite ne peut se gagner sur un terrain administratif ou juridique. C’est au sein du monde du travail et de la jeunesse, partout où l’extrême droite tente de dévier la colère et de diviser la classe laborieuse, que se joue le véritable affrontement.
D’autant que pour faire prospérer ses idées, d’autres lui labourent le terrain, jusqu’au plus haut sommet de l’État. Le gouvernement, via le ministre Darmanin, prépare une nouvelle loi anti-immigrés qui va accroître la précarité dont sont victimes les travailleurs sans-papiers. Et cela, avec l’appui de bien des éditorialistes et patrons milliardaires, qui légitiment ces idées matin midi et soir à la radio ou à la télévision.
L’annonce de la fermeture temporaire de la Citadelle intervient dans un contexte de mouvement social explosif. Alors que les travailleurs et les travailleuses luttent contre la réforme des retraites et pour des conditions de vie dignes, l’extrême droite, elle, diffuse sa propagande raciste et xénophobe.
Alors à nous, par nos mobilisations, dans la rue, de contrer l’extrême droite. La bataille qui s’est engagée contre la réforme des retraites – dont Zemmour a rappelé qu’elle était dans son programme – est aussi une occasion d’étouffer la voix des racistes, et de remettre au centre les véritables besoins des travailleurs, des travailleuses et de la jeunesse, contre tous les xénophobes qui tentent de faire diversion !
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