Nouveau Parti anticapitaliste

Nos vies valent plus que leurs profits

Contre un nouveau plan social dans le fret ferroviaire

La Commission européenne reproche au groupe SNCF d’avoir épongé 5 milliards d’euros de dettes de sa filiale Fret SNCF et de l’avoir ainsi favorisée par rapport aux autres entreprises, le secteur du transport ferroviaire de marchandises étant ouvert à la concurrence depuis 2006. Elle somme la direction du groupe SNCF d’organiser « la discontinuité », terme juridique barbare dont les dirigeants du fret annoncent la traduction concrète : la suppression de 25 % des postes et des attaques sur la réglementation du travail. Pour saboter le fret ferroviaire et se débarrasser d’une activité peu rentable en lui préférant le transport par camions, les pouvoirs publics et la SNCF n’ont pas attendu l’appui d’autres qu’eux-mêmes et de la loi du profit : ils s’en chargent très bien depuis 30 ans ! D’où que viennent les mauvais coups, les cheminots et cheminotes du fret et d’ailleurs ne pourront compter que sur leur mobilisation pour s’y opposer.