La justice carbure à plein régime ces derniers temps : près de 4000 gardes à vue, et les comparutions immédiates s’enchaînent qui condamnent sans sourciller les jeunes prévenus à de très nombreuses et très lourdes peines de prison ferme. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti a requis une réponse judiciaire « rapide, ferme et systématique ». Il est entendu par une justice aux ordres. Mais la répression, tant de la part de la police que de la justice, ne pourra pas faire taire la colère et la révolte des classes populaires et de sa jeunesse.