Éducation nationale : une promesse de Macron lui revient dans la figure

Emmanuel Macron, suivi par son ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, avait affirmé à plusieurs reprises qu’à la rentrée : « Il y aura bien un professeur devant chaque élève. » Or, selon une enquête du principal syndicat d’enseignants Snes-FSU des lycées et collèges, il manque au moins un professeur dans près de la moitié (48 %) des établissements secondaires hors outre-mer. Toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière. Les trous dans les emplois du temps sont plus nombreux dans l’académie de Créteil notamment, qui regroupe trois départements dans l’est de l’Île-de-France. Le syndicat relève aussi des manques importants dans l’académie d’Orléans-Tours, dans celle de Normandie ou encore dans certaines villes comme Nantes. Les matières les plus touchées par ces pénuries sont les mathématiques, mais il manque aussi pas mal de professeurs de sciences de l’ingénieur (une spécialité portant sur les sciences et la technologie dans les domaines de la mécanique ou encore de l’informatique), ou d’anglais. Le bluff du président de la République n’a pas tenu plus que quelques jours.

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