C’est le 3 mars que se termine la première phase d’évaluation du Service national universel (SNU), un dispositif d’embrigadement des jeunes censé leur inculquer le patriotisme, le sens du devoir, la discipline et autres vieilles lubies réactionnaires. Pour l’instant le SNU est facultatif et se fait sur la base du volontariat, mais le gouvernement ne cache pas qu’à terme il souhaite qu’il devienne obligatoire pour tous les lycéens qui consacreraient deux semaines, prises sur le temps scolaire, à marcher au pas, à saluer le lever des couleurs et à beugler La Marseille. Le coût pour les finances publiques serait d’environ deux milliards par an. Une tentative de mise au pas de la jeunesse qui ravit la droite. Mais pas nous. Car, comme le chantait Brassens dans La mauvaise réputation : « La musique qui marche au pas cela ne me regarde pas. »
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Russie : Medvedev ne fait pas dans la dentelle
Dmitri Medvedev est l’ex-président de la Fédération de Russie et le vice-président actuel du puissant Conseil de sécurité de Poutine. Il a comparé le mandat…