Ils étaient 1500 manifestants à Feurs, au printemps. 6000 à Langres, fin septembre. Et samedi dernier, 30 septembre, ce sont près de 1000 personnes qui sont montées à la préfecture à Quimper pour s’opposer à la fermeture nocturne des urgences de Carhaix. Une politique d’austérité, menée partout en France, aux conséquences dramatiques. À Carhaix, une personne âgée et une petite fille de six mois sont décédées en septembre, faute d’avoir été prises en charge à temps. À la manifestation samedi, seule réponse du gouvernement : des gaz lacrymogènes. Contre cette casse de l’hôpital, la mobilisation des habitants et des hospitaliers doit s’amplifier. Leurs économies, nos morts !