Un millier de personnes ont manifesté le week-end dernier à Londres en défense de Carla Foster, une jeune femme qui risque plus de deux ans de prison pour avoir utilisé des pilules abortives pour mettre fin à une grossesse non désirée. Car en Angleterre et au pays de Galles est toujours en application une loi de 1861 qui interdit l’avortement. Au cours des années elle a été amendée, notamment par l’Abortion Act de 1967 qui autorise les avortements sur avis médical. Mais les femmes qui y ont recours sans autorisation d’un médecin risquent toujours la prison. Selon les statistiques officielles, entre avril 2021 et mars 2022, 24 plaintes ont été enregistrées pour « destruction intentionnelle d’un enfant viable à naître ». Il n’y a pas qu’aux États-Unis, en Pologne ou en Hongrie que les femmes doivent se battre pour le droit à l’IVG.
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