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Journée mondiale de la liberté de la presse : elle se porte plutôt mal

Le 3 mai a été proclamé « Journée mondiale de la liberté de la presse » par l’assemblée générale des Nations unies en 1993. Tous les ans, cette date est, parait-il, l’occasion de rappeler les principes fondamentaux de la liberté de la presse, de l’évaluer à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. Et le bilan est plutôt mitigé. En 2022, 68 journalistes et travailleurs des médias ont été assassinés. En 30 ans ils ont été 2 900 à perdre vie en exerçant leur métier. Selon Reporters sans frontières, globalement, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans sept pays sur dix. De plus, dans de nombreux pays la plupart des médias sont aux mains d’un petit nombre de capitalistes, ou bien dans celles de l’État, sans oublier la multiplication des officines de désinformation. On pourrait dire que la presse est partout, mais la liberté nulle part.