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La Cour pénale internationale choisit ses cibles

La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine et sa commissaire aux droits de l’enfant, Marie Alexeïevna Lvova-Belova, les accusant d’être responsables de la déportation et du transfert forcé d’enfants ukrainiens vers la Russie. Des accusations qui sont sans aucun doute fondées et des méfaits sordides qu’il convient bien sûr de dénoncer. Mais on peut s’étonner que la CPI – qui fonctionne depuis 2002 et est une juridiction à vocation universelle chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre – n’ait jamais réagi lorsque les présidents américains successifs ont mené une guerre de 20 ans en Afghanistan avec son lot de massacres et de crimes, lorsque le roi Salmane d’Arabie saoudite fait bombarder les populations civiles au Yémen ou lorsque le président turc Erdoğan massacre allègrement les Kurdes depuis des décennies. Les décisions de la Cour dans ce domaine semblent donc sérieusement orientées.