Nouveau Parti anticapitaliste

Nos vies valent plus que leurs profits

La mal-bouffe est bien défendue

Le 17 mai prochain s’ouvrira à Dublin, en Irlande, le Congrès européen sur l’obésité qui va réunir médecins, nutritionnistes, épidémiologistes et autres spécialistes de la santé pour combattre un fléau qui touche l’ensemble de la planète. Dans l’Hexagone, un adulte sur deux est en surpoids et juit millions de personnes sont obèses. Pointée du doigt comme principale responsable, la mal-bouffe bourrée de graisses, de sucres, de nitrites, de colorants, etc. Or qui trouve-t-on parmi les principaux sponsors de l’évènement ? Une filiale du groupe suisse Nestlé, dont le chiffre d’affaires flirte avec les 100 millions d’euros, et dont 60 % de ses produits comestibles et 96 % de ses boissons sont trafiqués. D’où une tribune de protestation d’une dizaine de chercheurs contre cette présence parue dans le prestigieux British Medical Journal. Ce qui n’a pas empêché de dormir les organisateurs de l’évènement qui confondent sans doute serment d’Hippocrate et serment d’hypocrites.