Alors que l’île de Lampedusa, porte d’entrée pour nombre de migrants en provenance du continent africain, fait face à un afflux record avec l’accueil de 11 000 personnes en quelques jours, saturant les capacités d’accueil, Marion Maréchal, future tête de liste aux élections européennes du parti d’extrême droite Reconquête d’Éric Zemmour, s’est rendue sur place. Non pour apporter son soutien aux migrants, mais pour dénoncer la « submersion migratoire » qui menacerait « le peuple européen » et affirmer sa solidarité avec son alliée, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, « abandonnée » par l’Union européenne. Une façon de marteler son message nauséabond face à des malheureux qui ont traversé la Méditerranée au péril de leur vie. Du côté du Rassemblement national, et faute de pouvoir envoyer des élus sur place en raison de la rentrée parlementaire du parti d’extrême droite à Avignon, Jordan Bardella a demandé à Macron de s’assurer « qu’aucun des migrants débarqués sur l’île ne puisse rejoindre la France ». Quant au président des Républicains, Éric Ciotti, pour ne pas être en reste, il a réclamé au chef de l’État « d’engager des moyens civils et militaires sans précédents pour protéger nos frontières ». Face à ces charognards il faut se battre pour l’ouverture des frontières et réclamer le libre droit d’installation pour toutes et tous.
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