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L’association « Du côté des femmes » en danger

La grande cause nationale du premier quinquennat du gouvernement Macron n’a été que communication, résultat : aucun financement pour lutter contre les violences faites aux femmes. L’association « Du côté des femmes » dans le Val-d’Oise en est le parfait exemple.

Pour ce deuxième mandat, le gouvernement Macron réitère la même communication sur son engagement pour lutter contre les violences faites aux femmes, or c’est l’inverse qui se vérifie sur le terrain : un manque criant de moyens humains et financiers pour lutter efficacement contre les conséquences de ce système profondément violent envers les femmes.

À l’association Du Côté des Femmes du Val-d’Oise, ce sont les femmes accueillies et les salariées qui sont victimes d’une gestion catastrophique des comptes et de l’absence de soutien des pouvoirs publics! Après des mois d’annonces de difficultés financières, de ruptures des CDD et des prestataires extérieurs comme des psychologues et éducatrices jeunes enfants, ce sont maintenant les 60 salariés qui découvrent avec sidération qu’elles et ils ne pourront pas être payés en janvier ! Le doute s’installe aussi sur l’avenir de l’association et des services qui accueillent les femmes victimes de violences et leurs enfants.

Cette association assurait pourtant des missions indispensables à la sécurité et à l’émancipation de ces femmes, avec des services d’hébergement d’urgence et, à plus long terme, de soutien à la parentalité, d’accompagnement vers l’emploi, et des actions pour construire l’égalité femmes/hommes.

Un an plus tôt de ce qui est annoncé comme une faillite, l’association avait pourtant ouvert un dispositif de mise en sécurité des femmes avec enfants, mesure indispensable pour éviter des grands épisodes violents dans le moment clé de la séparation, sans pour autant avoir été financée suffisamment par l’État.

La situation actuelle est indigne et scandaleuse !

Nous soutenons toutes les mesures de ses salariés organisés pour faire face à cette attaque. Nous exigeons que l’État donne les moyens pour combattre la violence faite aux femmes et que tous les moyens soient mis en œuvre pour permettre aux salariés de continuer à exercer leurs métiers qu’elles et ils ont assuré depuis toujours avec de vraies convictions de la nécessité de ses accompagnements, tout en étant payées comme il se doit.

Correspondantes