Un peu plus d’un mois après la dissolution du collectif écologiste, le Conseil d’État a décidé en référé de suspendre la dissolution des Soulèvements de la Terre, allant directement à l’encontre de la décision prise par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. La juridiction administrative estime « qu’il existe un doute sérieux quant à la qualification de provocation à des agissements violents à l’encontre des personnes et des biens retenus par le décret de dissolution ». En outre, elle affirme que « la dissolution des Soulèvements de la Terre porte atteinte à la liberté d’association… » et constate que « ni les pièces versées au dossier, ni les échanges lors de l’audience, ne permettent de considérer que le collectif cautionne d’une quelconque façon des agissements violents envers des personnes ». Après l’annonce de cette décision, maître Raphaël Kempf, l’un des avocats des Soulèvements de la Terre, s’est réjoui de cette décision, y voyant une « excellente nouvelle » et un « camouflet pour Emmanuel Macron ». Une claque à Darmanin et Macron qui fait bien plaisir, mais qui ne suffira pas à arrêter pas la vague répressive que l’on connaît actuellement.
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