Gabriel Attal, le ministre délégué chargé des Comptes publics, a présenté les mesures de « son plan de bataille » contre la fraude fiscale des multinationales et des « ultra-riches ». Réclamé par Macron ce plan est supposé durcir les contrôles et sanctions à l’égard des fraudeurs, tout en allégeant « la pression sur le petit contribuable ». Noble intention qui tient surtout de l’effet d’annonce. En effet les « ultra-riches » et les multi-nationales ont un nombre quasiment illimité de possibilités légales pour ne pas payer beaucoup d’impôt, ou plutôt pour bénéficier de « l’optimisation fiscale ». Et ils ont une armée d’avocats d’affaires et de fiscalistes pour les épauler. De plus, depuis le milieu des années 2000, 3 000 postes de contrôleurs fiscaux ont disparu et 3 000 autres doivent être supprimés d’ici à 2027. Donc le plan Attal sera inopérant. Et ce dernier le sait sans doute, tout comme Macron d’ailleurs…
- Brèves |
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