Le Sénat a adopté, pour une période expérimentale de trois ans, un texte qui donne la possibilité à la police et aux services de renseignement d’utiliser des caméras et des logiciels afin de pouvoir identifier dans une foule des personnes recherchées ou simplement fichées, sans bien sûr leur consentement. On nous jure que cela sera fortement encadré par la justice. Une telle affirmation fait sourire. Rappelons que dans un passé très récent on nous disait la même chose pour l’utilisation de drones par les autorités. Avant même la publication des décrets autorisant leur utilisation ils étaient déjà mis en œuvre par les préfets en toute illégalité. Et une fois les textes publiés, en l’espace d’un mois, ils avaient déjà été utilisés 50 fois. Il est probable que les flics de tout poil montreront le même empressement pour utiliser la reconnaissance faciale.
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