Selon un nouveau rapport, que vient de publier le Programme des Nations unies pour le développement, les préjugés sexistes sont toujours aussi « profondément ancrés » dans les différents pays du globe. En particulier ceux à l’égard des femmes n’ont pas évolué positivement au cours de la dernière décennie malgré des campagnes de défense de leurs droits telles que MeToo. Chez les hommes comme chez les femmes, « les normes sociales basées sur les préjugés de genre sont largement répandues dans le monde : près de 90 % de la population a au moins un préjugé » sexiste parmi sept passés en revue. L’étude couvre 80 pays représentant 85 % de la population mondiale. Par exemple, près de la moitié des personnes interrogées (49 %) estime toujours que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques que les femmes, et seulement 27 % qu’il est essentiel que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. 46 % affirment que les hommes ont plus droit à un emploi que les femmes, un quart de la population juge justifiable pour un homme de battre sa femme, et 28 % estiment que l’université est plus importante pour les hommes que pour les femmes. Les préjugés sexistes ont donc la peau dure et s’y opposer est un combat quotidien.
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