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Les médias et Bernard Arnault : une discrétion de violette

Les scandales concernant Bernard Arnault, le patron du groupe de luxe LVMH, se succèdent mais ne sont que très rarement repris par la grande presse. Le dernier en date : Arnault est imposé à un taux de 14 %, équivalent à celui appliqué à un couple de cadres sans enfants gagnant à eux deux 100 000 euros par an. Dévoilé par Le Canard enchaîné, ce taux d’imposition, ridiculement bas pour l’homme le plus riche du monde, n’a été repris que par BFM Business. On comprend que les médias que possède le milliardaire (Les Échos, Le Parisien, Radio Classique) n’en soufflent mot, mais les autres ? Ce silence est peut-être lié au fait que, tous médias confondus, la presse nationale dépend à hauteur de 30 % de la publicité des sociétés du groupe LVMH. De quoi les faire réfléchir. Mais le quotidien Le Monde fait mieux. Son plus gros actionnaire, Xavier Niel, est à la ville le compagnon de la fille d’Arnault, Delphine, qui dirige la maison Dior, alors que son conseil de surveillance est présidé par Aline Sylla-Walbaum, directrice de Chaumet, joaillerie et horlogerie de luxe qui dépend de… LVMH. Ceci explique peut-être cela.