Nicolas Sarkozy vient de faire sa rentrée politique en donnant une interview fleuve au Figaro. Entre un soutien à peine déguisé à Vladimir Poutine (qui en 2018 lui avait fait grassement payer des « conférences » données en fédération de Russie) et son adoubement de Gérald Darmanin comme candidat de la droite aux présidentielles de 2027, l’ancien président de la République revient sur les émeutes qui ont touché de nombreuses villes ces dernières semaines. Lui avait, parait-il, tout prévu contrairement… à Macron. « Personne ne peut être surpris » lâche-t-il dans les colonnes du quotidien de droite. Et les responsables de cette situation sont, selon lui, tout trouvés : dans l’ordre, Mai 68 et l’immigration. Un classique chez les politiciens de droite qui n’ont jamais digéré la révolte étudiante et la grève générale qui s’ensuivit et qui trouvent chez les migrants des boucs émissaires faciles au mécontentement populaire. Des poncifs que Sarkozy ressasse depuis des décennies.
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