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L’hécatombe des morts au travail

Le 28 avril est la « Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail ». L’occasion de se rappeler que chaque jour au moins deux salariés meurent sur leur lieu de travail, trois si on ne tient compte que des jours ouvrés. En 2022, dernière année pour laquelle on dispose de statistiques nationales, l’Assurance-maladie a recensé 744 176 accidents reconnus et 738 morts. Un bond de 14 % entre 2021 et 2022. Et ce chiffre est largement sous-estimé puisque seuls sont recensés les salariés du privé cotisant au régime général. Les fonctionnaires, les agriculteurs et les indépendants n’entrent pas dans ce décompte, pas plus que les morts sur les trajets domicile-travail ni ceux liés à des maladies professionnelles. Selon la CGT, le nombre de morts pourrait être encore plus élevé en 2023 et dépasser la barre des 900. À noter qu’il n’existe pas, au sein du ministère du Travail ou ailleurs, de structure qui recense de façon exhaustive le nombre des victimes de l’exploitation. Pour l’État capitaliste, ces morts n’en valent pas la peine…