La juge d’instruction Aude Beresi avait convoqué mardi à Paris le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, pour répondre de plusieurs charges d’escroquerie, de blanchiment, de fraude et de corruption. Ce dernier ne s’est pas présenté affirmant « ne pas avoir reçu de convocation ». Dans son propre pays, le juge Charbel Abou Samra a tenté à trois reprises de lui notifier une convocation mais le document lui a été retourné à chaque fois sans signature, Salamé demeurant « introuvable ». Donc, depuis des mois, un escroc avéré dirige la banque centrale du pays sans vraiment être inquiété. Une belle illustration de la décomposition avancée des institutions libanaises.
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