Nouveau Parti anticapitaliste

Nos vies valent plus que leurs profits

L’intelligence peut être artificielle mais l’exploitation capitaliste, elle, est naturelle (du moins pour les patrons)

L’IA, l’intelligence artificielle, fait ses derniers temps la une de nombreux magazines. Mais fort peu de gazettes se sont penchées sur l’envers du décor. c’est-à-dire sur les conditions de travail et de salaire des petites mains qui préparent, annotent et mettent en forme les milliers de documents qui seront ensuite digérés par l’ordinateur. Et cet envers, comme le révèle Le Canard enchaîné, est fort peu reluisant. Le groupe Teleperformance, spécialisé dans ce domaine, opère depuis Madagascar où le salaire minimum est de 38 euros par mois. Une autre entreprise locale, Oworkers, est plus généreuse et paie ses salariés 3 euros de l’heure. Au Kenya, OpenAI verse royalement deux euros de l’heure à ses employés. Quant aux patrons, ils n’ont eux pas trop à se plaindre puisque les entreprises spécialisées dans ce domaine devraient engranger cette année 400 milliards d’euros de revenus. Réels, pas virtuels.