Après de laborieuses négociations, l’Association des plateformes d’indépendants – qui regroupe notamment Deliveroo, UberEats et Stuart – a accepté de fixer à un minimum de 11,75 euros la course pour l’ensemble de ses livreurs. À peu près au même niveau que le salaire horaire minimum d’une femme de ménage. Ce n’est donc pas le Pérou et seuls 20 % d’entre eux, les plus mal lotis, sont concernés. Ce qui n’a pas empêché le ministre du Travail, Olivier Dussopt, de crier victoire : « Ces premiers accords consacrent le dialogue social et constituent une réelle avancée en faveur du renforcement des droits des travailleurs de la livraison. » Un dialogue social au ras des pâquerettes qui ne coûte pas très cher aux patrons.
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