Appelée finalement par les collectifs interpro, la CGT Éduc33, Solidaires, la CGT Énergie 33, le NPA, Révolution permanente et soutenue par la FSU, la manifestation était à l’initiative du collectif de Bassens (Gilets jaunes et syndicalistes) qui voulait avoir d’autres initiatives que les journées intersyndicales.
D’autres collectifs interpro avec qui les liens se tissent ont suivi, mais aussi des équipes syndicales, en particulier parmi les enseignants qui participent au collectif interpro Rive droite, des camarades de Solidaires également.
Au niveau de la CGT, l’Union départementale 33 a boycotté l’initiative en disant dans l’intersyndicale qu’elle ne se joint pas aux initiatives des collectifs car « si ça tourne mal, quelle image cela rendrait ? ».
Dans la semaine, on a organisé des distributions de tracts avec les collectifs de Bassens et Rive droite, sur la zone industrielle et portuaire. L’accueil a été très bon et cela a permis de tisser des liens aussi avec des militants de l’UL CGT locale.
Nous étions 350 dans les rues de Bordeaux, regroupant pour une part des militants de la rive droite d’où partait la marche mais aussi la fraction la plus militante d’autres collectifs, des jeunes de RP et du NPA, quelques militants LFI… Le parcours suivait des rues passantes où une grosse sympathie s’exprimait autour de nous, entre autres de petits commerçants et restaurateurs des quartiers populaires traversés.
Tous les participants étaient heureux et fiers d’avoir assuré le succès de cette initiative, des liens de confiance, démocratiques, importants pour la suite du mouvement, se créent et se renforcent.
Correspondant.es