Le congrès du PCF qui s’ouvre dans la cité phocéenne ne va pas donner lieu à un suspense insoutenable. Sûr d’être réélu au poste de secrétaire général, Fabien Roussel n’a cessé, ces derniers temps, de développer un discours populiste et racoleur s’affirmant comme le représentant « de la gauche du travail et pas de la gauche des allocs », défendant pêle-mêle la corrida, l’énergie nucléaire et « la France des apéros ». Il assure avoir l’ambition de faire du PCF le centre névralgique de la gauche de demain qu’il veut élargir… jusqu’à l’ancien Premier ministre, ex-socialiste, Bernard Cazeneuve qui ne se distingue guère des macronistes. Dernière sortie du personnage : sa déclaration à Libération dans laquelle il manifeste de la bienveillance à l’égard du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui, selon lui, est une personne « qui sait écouter les gens ». Un politicard dans toute sa splendeur.
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Les riches sont choyés, aux pauvres de payer
Un récent rapport sur la transition écologique préconisait de mettre en place un impôt spécial sur le patrimoine des plus aisés pour financer la lutte…