« Nous avons décidé d’entamer le processus d’adhésion de la Finlande à l’Otan dans notre Parlement », a déclaré Recep Tayyip Erdoğan à l’issue d’une rencontre à Ankara avec son homologue finlandais Sauli Niinistö. Ce feu vert donné par le président turc à l’intégration du pays nordique à l’alliance militaire occidentale a cependant une contre-partie : la promesse finlandaise de mener la vie dure aux militants du Parti des travailleurs du Kurdistan, hostiles à Erdoğan et qui ont trouvé refuge dans ce pays. La Turquie a mis le même marché en main à la Suède qui pour l’instant tergiverse. L’an dernier, le gouvernement d’Ankara avait fait savoir qu’il réclamait l’extradition de 12 « terroristes kurdes » de Finlande et 21 de Suède. Bref du donnant-donnant dont les Kurdes sont, encore une fois, les victimes.
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