Outre-mer : la prégnance des violences sexistes et sexuelles

Dans les territoires d’Outre-mer, la situation des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles est particulièrement préoccupante, selon un rapport de l’association En avant tout(e)s. Les raisons de cette surreprésentation des violences sont multiples : précarité économique, isolement géographique, ou encore poids culturel et familial. Les femmes ultramarines sont beaucoup plus susceptibles d’être victimes de violences conjugales que les femmes de France métropolitaine. Par exemple, en Martinique et en Guadeloupe, une femme sur cinq subit des violences conjugales contre une sur dix dans l’Hexagone, selon une étude de l’Institut national d’études démographiques. Aurélie Garnier-Brun, directrice du développement et du mécénat d’En avant tout(e)s explique que « l’insularité peut créer un fort sentiment d’interconnaissance pour les victimes, et donc la sensation d’être surveillée par la communauté, qui va les freiner à prendre la parole. C’est la loi du silence qui domine ». Mais heureusement, à Mayotte comme aux Antilles, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie ou Saint-Pierre-et-Miquelon, des associations pour le respect des droits des femmes se battent pour briser cette omerta.

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