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Quand un patron veut obliger des retraités à reprendre le boulot

Seize anciens salariés en pré-retraite de la société Orano de Tricastin (traitement de produits nucléaires) ont reçu en avril une lettre recommandée de leur employeur leur proposant une étrange alternative : reprendre le travail pendant plusieurs mois ou renoncer à une partie de leurs indemnités de départ à la retraite pour compenser cette durée de travail supplémentaire. Tout cela dans le cadre de la loi retraite de Macron, alors qu’elle n’était même pas encore validée par le Conseil constitutionnel… Cette mauvaise surprise a évidemment suscité des réactions de colère. La direction d’Orano a alors expliqué qu’elle avait préféré prendre les devants pour offrir des solutions individuelles à ses anciens salariés nés après 1961.
D’autres patrons ont-ils agi de la même manière ou vont-ils le faire pour tenter de tirer le maximum d’avantages de la nouvelle législation sur les retraites ? On n’en sait rien pour le moment, mais cette affaire donne une idée du cynisme patronal.