Les représentants des branches ultramarines du syndicat d’enseignants SNUIPP-FSU alertent sur les conditions d’enseignement dans les territoires d’outre-mer. Elles « ne sont pas acceptables et pèsent lourdement sur les conditions d’apprentissage », a expliqué Guislaine David, secrétaire générale du syndicat, lors du lancement d’une campagne baptisée « École en sous-France ». Le syndicat lance un cri d’alarme quant à la « situation dramatique des écoles » dans les départements ultramarins, évoquant un « délabrement du bâti » et des « atteintes à la santé » des élèves. En Guyane, les écoles sont infestées de « moustiques, rats, chauves-souris », en Martinique la chaleur dans les salles de classe, avec « des brasseurs d’air qui ne fonctionnent pas », rend les cours insupportables pour les élèves et les enseignants alors qu’à Mayotte les établissements ferment leurs portes faute d’eau dans les robinets. À cela s’ajoutent le sureffectif chronique et la pénurie d’enseignants et de personnel spécialisé. Enfin, le syndicat signale que nombre d’enfants n’ont pas été scolarisés à la rentrée en raison « d’une forte pression démographique » et « d’un manque de places » dans les classes, notamment à Mayotte et en Guyane. Mais à part ça, la rentrée a été un « succès » comme ne cessent de la répéter Macron et son ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal.
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