Afin de « fluidifier » les processus de construction de nouveaux réacteurs nucléaires, le gouvernement a fait savoir qu’il voulait démanteler l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Cet organisme – formé d’experts et de scientifiques – est appelé à donner son avis sur les projets de construction de nouveaux réacteurs ou la prolongation de vie des réacteurs existant. Un contrôle qui gêne parfois les pouvoirs publics et n’est pas toujours en phase avec leurs desiderata. Alors exit l’Institut, qui sera amené à fusionner avec des organismes considérés comme plus dociles comme l’Autorité de sûreté nucléaire et le Commissariat à l’énergie atomique. Désormais ce sont les donneurs d’ordre qui auront le dernier mot en matière de sûreté nucléaire. C’est peut-être plus rapide mais nettement moins rassurant pour la population.
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