Le juge fédéral du Texas, Matthew Kacsmaryk, a retiré l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone, une pilule abortive agréée depuis vingt-deux ans par l’Agence américaine du médicament et utilisée chaque année par un demi-million d’Américaines. Selon l’institut Guttmacher, plus de la moitié des avortements (53 %) aux États-Unis en 2020 étaient médicamenteux. La décision de ce juge intervient moins d’un mois après que le Wyoming, un État de l’ouest américain, a interdit l’accès à la pilule abortive et dix mois après l’arrêt historique de la Cour suprême qui a rendu à chaque État américain la liberté d’interdire les interruptions de grossesse sur son sol. La Cour suprême devrait s’emparer de l’affaire. Le ministère de la Justice et l’Agence du médicament ont fait appel. Mais, d’ores et déjà, des réseaux féministes s’organisent à l‘échelle du pays pour fournir clandestinement des pilules aux femmes qui en ont besoin.
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