Des moteurs confisqués, des canots laissés à la dérive, des manœuvres dangereuses provoquant la panique à bord, des attaques au bâton et au couteau… Les témoignages mettant en cause les garde-côtes tunisiens, et recueillis par le site InfoMigrants, se multiplient. Et ils sont accablants. Ainsi l’une des rares rescapées du naufrage d’une embarcation de 97 personnes, qui a chaviré au large de Sfax le 22 juin, affirme que les garde-côtes avaient lancé des gaz lacrymogènes provoquant une panique à bord et le chavirement du canot. Quant au président Kaïs Saïed, il s’en est pris de nouveau violemment aux migrants sub-sahariens en début de semaine. Ce qui n’a pas empêché la Commission européenne de promettre à Tunis une enveloppe de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration clandestine et à Darmanin, en visite sur place il y a deux semaines, d’annoncer de son côté l’octroi d’une aide de 26 millions d’euros dans le même but. Les forces de répression sont tunisiennes mais les donneurs d’ordre sont à Bruxelles, Rome ou Paris.
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