Réélu dimanche avec plus de 52 % des voix, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdoğan s’en est pris violemment aux LGBT dans son discours « de victoire » devant ses partisans. Tout au long de la campagne, il les avait insultés, utilisés pour attaquer l’opposition et l’accuser de vouloir détruire les valeurs familiales. En meeting, le chef de l’État n’avait jamais manqué de pointer du doigt cette communauté, lançant qu’« aucun LGBT ne peut être le produit de cette nation ! » et accusant l’Amérique et l’Europe occidentale de les avoir « introduits » dans le pays. Ce genre de délire, couplé à des propos misogynes, racistes et xénophobes, a permis à Erdoğan de l’emporter face à son adversaire, Kemal Kılıçdaroğlu, qui, en fin de campagne, s’était montré aussi nationaliste que lui. Finalement les classes populaires turques sont les grandes perdantes de cette élection.
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