Omar al-Aroub, un individu proche du président Bachar al-Assad, se promène tranquillement et librement dans les rues de la capitale en tant que représentant du Comité paralympique syrien. Stupéfaits de le voir en balade à Paris, une poignée de médias et d’opposants syriens exilés en Europe ont fait circuler sur les réseaux sociaux des photos d’Al-Aroub le montrant en uniforme militaire, arborant l’écusson des Brigades du Baas, une milice armée du régime forte de 10 000 hommes chargée de réprimer en 2011 le soulèvement populaire dans le cadre des printemps arabes et dont il est l’un des chefs. Elle a été accusée de crimes de guerre. En outre, dirigeant de l’Union des étudiants syriens (liée au régime), il avait fait distribuer des armes à ses membres pour qu’ils s’en servent contre les manifestants. Selon plusieurs témoignages, lors d’une réunion de la direction de l’université d’Alep, Omar al-Aroub avait demandé aux participants de l’informer de tout ce qui se passait dans la cité universitaire et de réprimer tout rassemblement. Il avait même ordonné aux responsables des logements des étudiantes de jeter par les fenêtres du quatrième étage toutes celles opposées au régime. Ce qui fut fait. Avec lui l’idéal olympique est bien défendu.
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