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Une femme meurt toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement

Selon un rapport des Nations unies, rédigé par l’Organisation mondiale de la santé, le taux mondial de mortalité maternelle a reculé de 34,3 % entre 2000 et 2020. Il n’empêche que, globalement, 287 000 femmes sont mortes pendant la grossesse ou l’accouchement en 2020, ce qui représente environ un décès toutes les deux minutes, contre 446 000 en 2000. Mais cela ne constitue qu’une légère baisse par rapport aux 309 000 décès enregistrés en 2016, lorsque les objectifs de développement durable de l’ONU sont entrés en vigueur. La mortalité maternelle est la plus forte dans les pays les plus pauvres et ceux touchés par des conflits. En 2020, environ 70 % de l’ensemble de ces décès ont été enregistrés en Afrique subsaharienne. Là, le nombre de décès est proportionnellement 136 fois plus élevé qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande qui enregistrent les chiffres les plus faibles. Les principales causes de ces morts sont les hémorragies graves, l’hypertension artérielle, les infections liées à la grossesse, aux avortements à risque et aux affections aggravées par la grossesse (comme le sida et le paludisme). Autant de complications qui seraient évitables et pourraient être traitées si les pays en voie de développement disposaient de structures médicales suffisantes. Là encore c’est d’abord la pauvreté qui tue.