DFS (Duty Free Shoppers), la branche de distribution du géant du luxe LVMH, a perdu en justice contre deux fédérations de la CGT (commerce et spectacle), Droit au logement et d’autres associations (Comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires, Agir ensemble contre le chômage) qu’elle avait assignées en justice après une manifestation qui avait donné lieu à une brève occupation du grand magasin parisien de la Samaritaine le 22 décembre dans le cadre d’un appel pour une revalorisation des salaires. L’action avait donné lieu à une fermeture temporaire du magasin, qui abrite quelque 600 marques de luxe réparties sur 20 000 mètres carrés. Puis, le 12 février, une seconde brève manifestation avait eu lieu à l’intérieur de l’établissement. DFS avait saisi le tribunal pour faire constater un « trouble manifestement illicite » et un « dommage imminent » de réitération de ces manifestations, Dans deux ordonnances, le tribunal déboute DFS et la condamne à verser au total 6 000 euros à ces syndicats et associations en guise d’indemnisation de leurs frais de justice. Cette manifestation s’inscrit « dans le cadre de la liberté d’expression » a tranché le tribunal, en rappelant que « faire grève est un droit fondamental ». Ce que les patrons semblent oublier un peu trop souvent.
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IVG en danger
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