Deux policiers seront jugés à Bobigny (Seine-Saint-Denis) le 7 mars prochain pour des violences et menaces envers un étudiant tchadien, Souleyman Adoum Souleyman, commises en marge d’une mobilisation en mars à Paris contre la réforme des retraites. Dans la nuit du 20 au 21 mars, des gardiens de la paix avaient arrêté sept jeunes manifestants soupçonnés d’avoir pris part à des dégradations lors d’une manifestation. L’un des interpellés avait alors discrètement enregistré les échanges avec les policiers, où l’on entendait ces derniers proférer menaces et propos humiliants visant spécialement l’étudiant : « La prochaine fois qu’on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un autre truc qu’on appelle ambulance pour aller à l’hôpital », prévenait notamment un policier. L’avocat de l’étudiant, maître Arié Alimi, a toutefois regretté que le parquet n’ait pas considéré que ces menaces et intimidations revêtaient un caractère racial, ce qui paraissait pourtant évident.
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