Nouveau Parti anticapitaliste

Nos vies valent plus que leurs profits

Yémen : une aide humanitaire au compte-gouttes

Ce sont les autorités sanitaires officielles qui l’ont annoncé : des individus ont empoisonné des centaines d’élèves ces derniers mois dans la ville de Qom dans le but de contraindre les écoles de filles à fermer leurs portes. Depuis fin novembre, des médias locaux ont fait état de cas d’empoisonnement par voies respiratoires de centaines de filles âgées d’environ 10 ans dans les écoles de cette ville. Certaines d’entre elles ont été brièvement hospitalisées. Leurs parents s’étaient rassemblés devant le gouvernorat de la ville pour « demander des explications » de la part des autorités. Le lendemain, le porte-parole du gouvernement, Ali Bahadori Jahromi, avait annoncé que « les ministères des Renseignements et de l’Éducation coopéraient » pour trouver l’origine de l’empoisonnement. À la suite de cette enquête, le vice-ministre de la Santé, Youness Panahi, a implicitement confirmé dimanche que l’empoisonnement des élèves de Qom était intentionnel. Leurs auteurs seraient des fondamentalistes religieux qui veulent aller encore plus loin que le gouvernement en interdisant aux filles non seulement les enseignements secondaire et supérieur, ce qui est déjà le cas, mais aussi celui dispensé dans le primaire. Et pour l’instant personne n’a été ni arrêté, ni inquiété.