Nouveau Parti anticapitaliste

Nos vies valent plus que leurs profits

À Rouen : une réunion publique réussie !

Jeudi 2 février, le NPA Rouen-agglo organisait une réunion publique dans le quartier Saint-Sever, recouvert à plusieurs reprises depuis deux semaines d’affichettes rouges et noires annonçant l’initiative. Ce furent aussi des diffusions actives de tracts dans toutes les manifestations interprofessionnelles contre la réforme des retraites, sur les facs, devant les lycées, à la porte des entreprises, sur les marchés de la ville depuis début janvier qui ont permis de faire venir à notre rencontre un public renouvelé, jeune dans sa grande majorité.

Trois topos d’introduction à la tribune ont permis de lancer le débat. C’est Mathias, du secteur jeunes du NPA, qui a démarré, en faisant le lien entre les explosions à caractère révolutionnaire qui parsèment la planète aujourd’hui et la révolte exprimée par la jeunesse mobilisée aujourd’hui contre le projet Macron-Borne dans une société où les jeunes galèrent pour étudier et vivre alors que leurs parents s’échinent au boulot pour des salaires de misère. Puis Marie-Hélène, du NPA Rouen-agglo, a exprimé l’enthousiasme qui nous traverse toutes et tous face à ce mouvement social d’une ampleur inédite, expliqué ses causes profondes et exposé ce qu’il va nous falloir accomplir pour aller décrocher la victoire qu’on sent possible : la grève qui se généralise, qui bloque la machine à profits, et qui soit contrôlée par les grévistes, réunis en assemblées générales. Enfin, Armelle, de la direction nationale du NPA, a montré comment tous ces objectifs ne pouvaient être séparés de notre projet politique de fond : renverser par la révolution le système capitaliste et, du coup, la nécessité absolue de construire un parti à la hauteur de cette ambition. Le débat a tourné autour des revendications à mettre en avant dans le mouvement : ne pas seulement demander le retrait de la réforme, mais aussi mettre des revendications en positif, notamment revendiquer qu’aucun revenu ne soit plus inférieur à 2000 euros ; ensuite comment articuler ces revendications « immédiates » à notre objectif ultime, la révolution et la mise en place d’une société communiste.

Les échanges se sont poursuivis autour d’un verre et d’amuse-gueules, des contacts ont été pris. Pour la soixantaine de présents, une soirée qui donne la niaque pour la suite, dans la rue et dans les grèves dès mardi !

Correspondante