Le gouvernement militaire a annoncé avoir gracié 3 113 prisonniers, dont 98 ressortissants étrangers, pour marquer le traditionnel nouvel an birman. Mais on ne sait pas si cette amnistie s’applique à ceux embastillés dans le cadre de sa répression contre l’opposition ou s’il s’agit uniquement de détenus de droit commun. Plus de 21 000 personnes ont été arrêtées depuis le coup d’État du 1er février 2021, dont l’ancienne Première ministre, Aung San Suu Kyi, condamnée à 33 ans prison. Il faut préciser que le chef de la junte, Ming Aung Hlaing, a fait savoir que cette grâce intervenait « pour la paix du peuple et pour des raisons humanitaires » alors même que quelques jours auparavant il avait fait bombarder par son aviation un village en zone rebelle qui célébrait le nouvel an. Bilan final : 170 morts, en majorité des civils dont des enfants. Une preuve supplémentaire de « l’humanisme » de Ming Aung Hlaing.
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