49.3 et répression policière : coups de force et aveux de faiblesse
Ce matin, nous étions des étudiants de trois facs parisiennes, Panthéon-Sorbonne, Sorbonne-Nouvelle et Paris-Cité, à nous retrouver devant le campus Tolbiac de l’université Panthéon-Sorbonne pour protester contre la réforme des retraites, contre la répression policière de la mobilisation qui veut remettre les grévistes au travail et contre la répression administrative qui se traduit par la fermeture préventive des universités mobilisées.
Face à quelques centaines d’étudiants qui voulaient protester pacifiquement et rejoindre les grévistes éboueurs d’Ivry pour montrer leur soutien, la police a chargé violemment, gazé des dizaines de personnes, et interpellé cinq de nos camarades qui n’avaient fait que demander à maintenir le rassemblement.
La brutalité répressive de ce gouvernement au service du patronat n’est qu’un nouvel aveu de faiblesse. Il a dû passer sa loi en force contre un Parlement pourtant déjà acquis à la volonté d’une retraite à 65 ans.
Si la droite et l’extrême droite n’ont pas voté le texte, c’est qu’ils ont peur de la rue. Si le rassemblement de la place de la Concorde a été évacué hier par la violence, c’est que le gouvernement craint l’explosion de colère qui s’annonce. Si quelques centaines d’étudiants rassemblés devant une université fermée provoquent une telle panique, c’est qu’ils savent que nous transformerons les prochains jours en étapes du combat qui s’engage contre ce gouvernement et son monde.
49.3 ou pas, même s’ils font les lois, la rue peut les défaire ! On ne crèvera pas pour le patronat !
Communiqué du NPA, le 17 mars 2023
Nouveau rassemblement le dimanche 19 mars
