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L’Arabie saoudite défenseure des droits des femmes ? Une mauvaise blague

L’Arabie saoudite va présider en 2025 la Commission des droits de la femme de l’ONU. La décision a été prise sans qu’aucun État ne s’y oppose. Selon ses statuts ladite commission est un « organe de décision politique mondiale exclusivement dédié à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes ». Or c’est un domaine où le royaume wahhabite a un des pires bilans à l’échelle de la planète. Ce qui fait dire à Louis Charbonneau, directeur d’Human Rights Watch : « Un pays qui emprisonne les femmes simplement parce qu’elles se battent pour leurs droits ne peut pas devenir le visage de la Commission pour les droits des femmes et l’égalité de genres de l’ONU. ? » En 2022 le Forum économique mondial plaçait la pétromonarchie à la 127e place sur 146 en matière d’égalité hommes-femmes dans le monde. Pas de quoi rehausser la crédibilité de l’ONU et de ses organisations. Enfin, dernier exemple en date, l’ONG Amnesty International demande la libération de Manahel el Otaibi, 30 ans, qui doit être jugée pour avoir diffusé sur Snapchat des photos d’elle sans abaya, vêtement qui couvre l’ensemble du corps, et des publications défendant les droits des femmes sur des réseaux sociaux.