Alors que la police continue de pourchasser un peu partout les animateurs des casserolades qui accompagnent désormais les déplacements ministériels, l’extrême droite a pu défiler dans les rues du VIe arrondissement sans être inquiétée. Des croix celtiques, des bras tendus et des chants nationalistes ont ponctué cette manifestation forte de 500 personnes en hommage à Sébastien Deyzieu, un militant du groupe pétainiste l’Œuvre française décédé en mai 1994. Interpellé par plusieurs parlementaires de gauche, Darmanin a préféré garder un silence prudent. Ou complice ? Quant au préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, il semble considérer que les casseroles dans la rue constituent un « trouble à l’ordre public » mais pas les néo-nazis. À chacun ses valeurs.
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