Deux mois après le début de l’occupation d’une école désaffectée dans le 16e arrondissement de Paris, les associations d’aide aux migrants réclament à nouveau une mise à l’abri pour les quelque 500 jeunes qui vivent dans des conditions particulièrement précaires, sans eau courante ni électricité. « Sans action immédiate de l’État, un drame semble inévitable », préviennent les associations Utopia 56, Les Midis du MIE, Timmy et Tara dans leur dernier communiqué. Celles-ci s’inquiètent notamment de manifestations de groupuscules d’extrême droite devant l’école au cours des dernières semaines. Les associations affirment devoir payer elles-mêmes de leur poche un service de sécurité, faute d’avoir obtenu de la part des pouvoirs publics une protection policière autour de l’établissement. Il faut dire que Darmanin est trop occupé à pourchasser les migrants pour songer un seul instant à les protéger.