Le gouvernement britannique a annoncé, mardi 24 janvier, que deux cents migrants mineurs non accompagnés avaient quitté leur hébergement sans laisser la moindre trace et étaient donc « portés disparus ». Le secrétaire d’État à l’Immigration, Robert Jenrick, a expliqué au Parlement que les mineurs ne sont pas détenus dans ces hôtels et sont libres de quitter les lieux. 440 signalements de disparitions ont été effectués, et 200 enfants manquent toujours à l’appel. 88 % des jeunes qui ont été signalés comme disparus sont Albanais, les autres originaires d’Afghanistan, Égypte, Inde, Vietnam, Pakistan et Turquie. La députée verte aux Communes, Caroline Lucas, a jugé « horrible » que des « enfants vulnérables soient abandonnés » par le ministère de l’Intérieur. Car c’est exactement ce qui se passe. Ces jeunes sont livrés à eux-mêmes, lorsqu’ils ne sont pas menacés, comme d’autres migrants illégaux, d’être déportés en Ouganda. Dans ces conditions on comprend que certains préfèrent disparaître des radars.
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