Nouveau Parti anticapitaliste

Nos vies valent plus que leurs profits

Salles combles pour les meetings du Nouveau Parti anticapitaliste !

Les réunions publiques du NPA sont des succès dans toutes les villes où elles se tiennent : le 2 février à Rouen, le 8 février à Nantes, le 10 février à Grenoble et le 11 février à Lille avec chaque fois entre 60 et 110 personnes dans l’assistance.

Mercredi 8 février, nous avons tenu notre meeting central dans la salle de la Bellevilloise à Paris, au lendemain d’une nouvelle journée monstre qui a rassemblé dans la rue grévistes et manifestants. La colère est profonde contre la réforme des retraites de Borne-Macron mais aussi contre le sort fait chaque jour aux salariés et aux jeunes. En pleine offensive patronale qui dégrade les revenus, les salaires, les conditions de travail et l’accès aux services publics essentiels, le monde du travail en a assez d’entendre que c’est à lui de mettre la main à la poche, alors qu’elle est déjà vide quand les milliardaires pavoisent !

Notre meeting a fait écho à la détermination et la colère de celles et ceux qui luttent pour en finir avec ce système capitaliste ravageur et meurtrier.

550 personnes sont venues respirer l’air de la lutte, de la dignité et de la nécessité de s’organiser, de construire un parti révolutionnaire !

Nous remercions chaleureusement toutes et tous les participants ainsi que l’autrice Emma pour sa présence et ses dédicaces.

Ken, ouvrier à l’usine PSA Poissy a rappelé que travailler à la chaîne à 64 ans est aussi réaliste que « gravir l’Himalaya en tongs » et a encouragé la colère ouvrière contre cette réforme pour les capitalistes.

Irina, étudiante, a assumé notre point de vue communiste sur la nécessité de diminuer le temps de travail. Notre « droit à la paresse » n’est pas celui des exploiteurs et des rentiers, c’est le sens de l’histoire, de l’émancipation de ceux qui produisent tout dans cette société. Elle a rappelé les menaces que fait planer l’extrême droite et ses manœuvres racistes de division en pleine lutte sociale.

Armelle, institutrice, a démonté point par point cette réforme nocive, qui nous ramène 100 ans en arrière à « la retraite pour les morts ». Les femmes sont particulièrement visées, le combat social du monde du travail est aussi un combat pour leur émancipation.

Gaël, postier licencié par une direction revancharde, a insisté sur le bol d’air que représentaient les cortèges des trois premières journées massives (la quatrième, samedi 11 février a aussi été un succès). La détermination qui en émane, la démonstration de force et de solidarité du monde du travail qu’elles constituent, donnent confiance pour aller au bout de l’affrontement avec Macron et les patrons, et arracher la victoire. Oui, il faut aller vers la grève générale illimitée pour faire plier le Medef – elle ne sera une réalité que si les travailleurs eux-mêmes dirigent leur lutte.

Enfin Damien, cheminot, a rappelé le sens de notre engagement révolutionnaire : la conviction qu’un bras de fer social ne se gagne pas au Parlement mais dans la rue et dans la grève, l’internationalisme chevillé au corps contre le racisme de l’extrême droite, les politiques criminelles du gouvernement contre les travailleurs étrangers – dont la loi scélérate de Darmanin est le dernier avatar – et contre les fausses solutions protectionnistes mises en avant par la gauche. Un internationalisme ouvrier qui, seul, pourra faire pièce aux projets guerriers des puissances impérialistes – ceux de la Russie de Poutine dans sa sale guerre contre l’Ukraine, ceux aussi des États-Unis, de la France ou de l’Allemagne qui explosent les budgets militaires. Le capitalisme menace l’humanité et la planète, « Urgence Révolution ! »

Nous regrettons que nos anciens camarades Olivier Besancenot et Philippe Poutou se soient tournés vers d’autres perspectives, « l’unité de la gauche d’Olivier Faure à Nathalie Arthaud » pour le premier (proposition bien légitimement déclinée par Nathalie Arthaud), de « bosser avec la FI » pour le second. C’est le résultat politique de la scission à marche forcée que leur tendance a organisée en décembre. À l’opposé de ces manœuvres de liquidation, nous continuons le NPA comme pôle de regroupement militant pour la construction d’un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire.

Cette réforme des retraites n’est qu’une étape de plus dans l’offensive contre les droits des travailleurs et travailleuses, pour le seul profit des capitalistes. Le patronat craint que le mouvement contre la réforme et les nombreuses grèves dans les entreprises pour des augmentations de salaire et l’amélioration des conditions de travail se renforcent mutuellement. Donnons-lui raison !

Par la grève et dans la rue, c’est toutes et tous ensemble, qu’on fera reculer ce gouvernement et les patrons.

Le comité exécutif du Nouveau Parti anticapitaliste

 


 

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